FRONT ROW avec Amanda Piña

TO BLOOM – Florecimiento

Dans son travail récent, Amanda Piña aborde la crise socio-environnementale pressante en collaborant avec des éducateurs des Premières Nations pour explorer d’autres formes de relations avec les montagnes, les glaciers, les rivières et l’océan. À travers ce travail collaboratif, elle compile des ontologies non occidentales de l’eau et de la terre qui mettent l’accent sur l’expérience corporelle. Ces séries de travaux et de pratiques servent de moyen pour déplacer les compréhensions préexistantes du corps vers des perspectives ancestrales, relationnelles et collectives futures. Lors de sa présentation, elle partagera des réflexions issues de sa pratique artistique à travers des récits oraux et des œuvres visuelles, culminant dans une expérience collective partagée.

Alors que nous cherchons à nous adapter à une planète en feu, nous devons repenser comment nous vivons, percevons et expérimentons le monde. Quel rôle nos corps collectifs jouent-ils dans cette transformation sociale, politique et spirituelle ?

À Épanouir () Florecimiento est une recherche continue qui examine le pouvoir des pratiques incarnées pour favoriser la transformation sociale et contribuer à la décolonisation des sens. Cela sert également de titre pour diverses œuvres artistiques à travers différents médias qui font partie de cette initiative. Le terme épanouir fait référence à des pratiques rituelles ancestrales méso-américaines visant à atteindre une plénitude de l’expérience d’un corps relationnel. Épanouir ensemble, se renforcer ensemble.

Bio: Amanda Piña (1978) est une artiste chiliène-mexicaine basée en Autriche, vivant entre Vienne et Mexico. Son travail artistique est axé sur le mouvement et la chorégraphie. Elle travaille dans différents médias, y compris la performance, la musique, la vidéo, le chant et la sculpture, qui existent dans le contexte du théâtre, du musée et au-delà. En tant qu’artiste polyvalente, Piña s’engage dans la recherche chorégraphique, de performance et de danse, créant et curatant dans des cadres éducatifs et artistiques tout en écrivant et en éditant des publications sur ce qu’elle appelle « les pratiques de mouvement humain en danger ». Avec un riche héritage comprenant des racines espagnoles, mapuches et libanaises (syriennes-palestiniennes), son travail incarne le pouvoir politique et social du mouvement, ancré dans des formes de connaissance et des pratiques de création/maintien du monde indigènes. Son travail a été présenté dans des théâtres, galeries, musées et centres culturels à travers le monde, tels que Kunsthalle Wien, Fondation Cartier pour l’Art Contemporain à Paris, MUMOK Musée d’Art Moderne à Vienne, deSingel Arts Campus à Anvers, Museo Universitario del Chopo au Mexique et GAM à Santiago du Chili, entre autres.