La situation est fluide

À partir du 25.01.2025

En 2017, après une rénovation en profondeur, le M HKA a rouvert ses portes avec, entre autres, une présentation de la collection permanente qui comprenait des œuvres d’un ensemble d’artistes de référence, de héros et héroïnes contemporain·es, de lanceurs et laceuses de tendances et de façonneurs et façonneuses de goût. La collection du musée, composée d’œuvres du monde entier, est toujours en mouvement. Parallèlement, nous vivons une époque de changement. Aussi, le M HKA proposera-t-il en 2025 une nouvelle présentation de la collection, concentrée et puissante, qui mettra en valeur une trentaine d’œuvres majeures d’artistes flamand·es ou résidant et travaillant en Flandre (par le passé ou actuellement), comme Marcel Broodthaers, Panamarenko, Luc Tuymans, Anne-Mie Van Kerckhoven, Otobong Nkanga et Laure Prouvost, ou d’artistes qui entretiennent une relation particulière avec la Flandre, comme Marlene Dumas, Jimmie Durham, Gordon Matta-Clark et Nicola L. Les œuvres entrent en dialogue avec celles d’artistes internationaux de la collection de la Communauté flamande, tels que Cady Noland, Barbara Kruger, Michelangelo Pistoletto, Taus Makhacheva et Hüseyin Bahri Alptekin. La présentation de la collection part de l’avant-garde à Anvers dès l’après-guerre et se sert du passé comme d’une plateforme pour comprendre le monde multipolaire d’aujourd’hui et de demain, en prenant pour fil conducteur les trois pierres angulaires de la collection (image, action et société).

La présentation de la collection permanente présente des œuvres de Marina Abramović, Chantal Akerman, Hüseyin Bahri Alptekin, Marcel Broodthaers, David Claerbout, Lili Dujourie, Marlene Dumas, Jimmie Durham, Andrea Fraser, Anna-Bella Geiger, Craigie Horsfield, Ilya & Emilia Kabakov, Nikita Kadan, Barbara Kruger, Nicola L., Taus Makhacheva, Gordon Matta-Clark, Cady Noland, Otobong Nkanga, Panamarenko, Michelangelo Pistoletto, Laure Prouvost, Ayman Ramadam, Chris Reinecke, Oksana Shachko, Nancy Spero, Walter Swennen, Luc Tuymans et Anne-Mie Van Kerckhoven.

Accès libre de l’aile de la collection permanente

La présentation de la collection permanente est exposée dans l’aile des collections du musée, qui est accessible librement. Afin de suivre à la trace l’évolution de l’art contemporain, de réagir à l’actualité et de montrer les acquisitions récentes, un programme complémentaire de présentations changeantes de la collection est proposé dans deux salles attenantes à la présentation de la collection permanente. La collection s’étend en outre jusqu’à la salle de lecture, elle aussi, d’accès libre. Parmi les livres, on trouve des œuvres de Koen van den Broek, Marlow Moss, Luc Deleu, Els Dietvorst et Jacqueline Mesmaeker, entre autres. Enfin, certaines œuvres sont littéralement indissociables de l’édifice muséal, en l’occurrence des pièces de : Robert Filliou, Hugo Duchateau, Keith Haring, James Turrell, Christophe Terlinden, Enrico David, et bien sûr, la Maison Panamarenko au Seefhoek.

À propos de la collection du M HKA

La collection du M HKA compte environ 8 000 œuvres. Sa colonne vertébrale se constitue d’acquisitions faites par le musée lui-même ou par la Communauté flamande et la ville d’Anvers. À cela s’ajoutent des donations et quelques autres fonds publics mis à la disposition du M HKA, comme celui du centre d’art contemporain De Vleeshal à Middelburg. L’histoire de la collection commence par l’avant-garde à Anvers et en Flandre dès l’après-guerre et se sert du passé comme d’une plateforme pour comprendre le monde multipolaire d’aujourd’hui et de demain. Elle s’articule autour de trois angles d’approche de l’art : l’image, l’action et la société. Bien qu’aucune œuvre ne relève exclusivement de l’un de ces dénominateurs, ceux-ci constituent une méthode utile pour analyser l’unicité et la complémentarité des pièces qui constituent notre collection. L’image, l’action et la société peuvent être les trois axes qui, ensemble, définissent la latitude d’une œuvre : toute œuvre d’art performative a une qualité d’image, regarder est une action et toute œuvre d’art se rapporte de quelque façon que ce soit à la société. Par conséquent, cette approche vise principalement à encourager le public à interagir avec les œuvres et à établir de nouveaux liens.